vendredi 30 avril 2010

Les innovations agricoles québécoises en aide aux pays en développement

J'ai récemment pris connaissance d'un article des Publications McGill. Il s'agit du parcours professionnel d'un chercheur et professeur de l'Université McGill, Vijaya Raghavan. Ces recherches, et celles de ses collaborateurs en science agricole ont été d'une importance non négligeable pour plusieurs pays. Pour de plus amples détails, je vous invite à lire cet intéressant article à l’adresse suivante : http://publications.mcgill.ca/entete/2010/01/28/de-la-revolution-verte-au-vert-eternel/ .

Pour le gouvernement d'un pays, le maintien de ressources alimentaires suffisantes pour nourrir sa population fait partie des préoccupations les plus importantes. Malheureusement, si nous n’avons pas vraiment eu à craindre pour nourrir le Québec lors du siècle dernier, ce n’a pas été le cas de l’Inde.

L’Inde a connu une terrible famine en 1943, probablement la plus meurtrière de l’histoire de l’humanité. On estime qu’il y aurait eu environ 4 millions de personnes qui sont mortes de faim durant cette période dans l’est du pays.

Pour éviter de répéter cette navrante histoire, le gouvernement indien a mis en place ce qu’on appelle la « Révolution verte » qui a permis un accroissement crucial de l’efficacité de l’exploitation agricole. Deux ans après son commencement, Vijaya Raghavan est arrivé au Québec pour poursuivre des études en génie agricole à l’Université McGill.

L’augmentation de la production alimentaire a cependant amené un problème auquel Raghavan a travaillé une bonne partie de sa carrière : l’amélioration des activités postrécoltes. En effet, la quantité de fruits, légumes et céréales récoltés représentent seulement une partie de ce qui se rend aux consommateurs. Selon lui « 10 à 30 pourcents des céréales et 22 à 40 pourcents des fruits et légumes » seraient perdus de cette façon. C’est énorme considérant que ces pertes pourraient générer plusieurs milliards de dollars US pour les fermiers indiens!

Récemment, le professeur Raghavan a mis sur pied un projet financé par l’Agence canadienne de développement international pour la mise au point de pratique agricole durable en collaboration avec l’Université des sciences agricoles de Bangalore. Ce travail non négligeable a eu des retombées positives sur des dizaines de milliers d’Indiens et on estime qu’à long terme c’est plusieurs millions de personnes qui pourraient en tirer profit.

Il est fort intéressant de constater que des scientifiques du Québec participent activement à l’amélioration de la situation des pauvres dans les pays en développement. Grâce à des innovations dans les techniques de gestion postrécolte, les travaux du professeur Raghavan et ces collèges ont très certainement augmenté le niveau de vie de milliers de personnes de par le monde!

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